vendredi 17 février 2012

On n'est pas finies. 2. Une page de publicité

Je vous rassure, je suis complètement remise de mon traumatisme (voir partie 1).
Maintenant, je suis comme Martin dans Cars 2 qui ne veut pas qu'on répare les bosses de sa carrosserie car chacun lui rappelle un souvenir. Moi, je ne veux pas faire un régime pour faire disparaître mes bourrelets car chacun me rappelle un souvenir : mes grossesses, le repas de Noël, les crêpes au Nutella de la Chandeleur, la tartiflette du week-end dernier, la fondue de la Saint-Valentin... Et puis c'est bien pratique pour poser la bière.

Me voilà donc, zen, bien dans ma peau, le PC sur les genoux devant la télé tandis que le hobbit joue gentiment sur le tapis et que bébé lutin dort sur mon bourrelet de droite.

lundi 13 février 2012

On n'est pas finies. 1. Le traumatisme du talon aiguille

C'est la mode de la gaine, il parait. C'est pour sublimer Lafâme, il parait. Tu te serres les bourrelets, engoncée dans un truc  chiant à mettre et à porter, quoi qu'ils en disent, pour faire la belle.

Ca réveille mon traumatisme du talon aiguille.
Oui, oui, je suis traumatisée par les talons. Quand l'adolescence a transformé mon visage en calculatrice Hello Kitty (avec les boutons bicolores rouges et blancs), ne pouvant compter sur mon sourire qui rappelait vaguement le pont de Tancarville (j'en profite pour saluer mon orthodontiste, en espérant qu'elle boive la tasse dans la piscine que j'ai contribué à lui payer, cette sadique), j'ai plutôt misé sur mes jambes. Je me suis donc mise aux jupes assorties de talons. Attention, pas n'importe quels talons, 10 cm minimum, histoire qu'enfin je puisse aller dans la cour du lycée sans que le pion me dise de retourner dans celle du primaire.
J'ai donc claqué une partie non négligeable de mon argent de poche à la Halle aux Chaussures, au lieu d'acheter les bouquins dont j'avais envie. Je me suis retrouvée avec des jolies bottines en daim, toute fière. Je me voyais déjà en Catwoman, avec ces trucs. Mais quand je les ai enfilées, j'ai fait une autre gueule.