J'aime les œuvres littéraires qui dérangent. J'aime les livres non conformistes. Je trouve jubilatoire de profiter d'un ouvrage qui fait râler des gens qui ne l'ont pas lu. Je crains que d'ici peu de temps, je doive aussi me déclarer admiratrice de Flaubert.
Ce petit symbole si joli dont j'use et j'abuse avec délectation serait en voie de disparition, d'après Sylvie Prioul, qui a recherché sans grand succès à le retrouver dans la presse. Pourtant, le point-virgule est né pour rendre les argumentaires plus clairs... Il permet de respirer entre deux idées, il organise les choses. La virgule ne sépare pas assez, le point cloisonne violemment ; le point-virgule joint sans unir, sépare à l'amiable deux propositions qui ont en commun une même phrase. Le sens de la nuance qu'il apporte, le rythme qu'il donne au phrases est d'une beauté et d'une harmonie sans égale.
Pourquoi l'abandonner ? La mode est aux phrases courtes, ne comportant qu'une idée chacune, à l'anglo-saxonne. Il s'agit maintenant de décrire les choses. Une texte est fait pour être argumentatif ou descriptif, en aucun cas joli. Les phrases comportent un sujet, un verbe, et peut-être un complément. Il ne faut pas surcharger le cerveau du lecteur. La réflexion est réservée au fond. Il ne faut pas qu'on doivent respirer au milieu de la phrase.
Pourtant, le petit point virgule fait de la résistance. Les mots ont chacun leur sonorité, leur musique ; le point-virgule n'est qu'une manière supplémentaire qu'a le rédacteur, devenu chef-d'orchestre, de donner ordre et rythme à tous ses instruments dispersés.
Ne cessons pas d'employer notre ami le point-virgule ; vaillamment, insérons-le dès que la décence le permet (avec un espace insécable avant et un espace après, comme le mérite un symbole typographique double). Après tout, le point-virgule est bien sympathique : c'est lui qui nous permet de marquer notre connivence, si l'on penche la tête...
Ce petit symbole si joli dont j'use et j'abuse avec délectation serait en voie de disparition, d'après Sylvie Prioul, qui a recherché sans grand succès à le retrouver dans la presse. Pourtant, le point-virgule est né pour rendre les argumentaires plus clairs... Il permet de respirer entre deux idées, il organise les choses. La virgule ne sépare pas assez, le point cloisonne violemment ; le point-virgule joint sans unir, sépare à l'amiable deux propositions qui ont en commun une même phrase. Le sens de la nuance qu'il apporte, le rythme qu'il donne au phrases est d'une beauté et d'une harmonie sans égale.
Pourquoi l'abandonner ? La mode est aux phrases courtes, ne comportant qu'une idée chacune, à l'anglo-saxonne. Il s'agit maintenant de décrire les choses. Une texte est fait pour être argumentatif ou descriptif, en aucun cas joli. Les phrases comportent un sujet, un verbe, et peut-être un complément. Il ne faut pas surcharger le cerveau du lecteur. La réflexion est réservée au fond. Il ne faut pas qu'on doivent respirer au milieu de la phrase.
Pourtant, le petit point virgule fait de la résistance. Les mots ont chacun leur sonorité, leur musique ; le point-virgule n'est qu'une manière supplémentaire qu'a le rédacteur, devenu chef-d'orchestre, de donner ordre et rythme à tous ses instruments dispersés.
Ne cessons pas d'employer notre ami le point-virgule ; vaillamment, insérons-le dès que la décence le permet (avec un espace insécable avant et un espace après, comme le mérite un symbole typographique double). Après tout, le point-virgule est bien sympathique : c'est lui qui nous permet de marquer notre connivence, si l'on penche la tête...
;-)
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