C'est avec bonheur que j'ai découvert cet article du Monde ce matin. Il s'agit de comprendre, à l'aide des dernières études menées, pour quoi les filles ont de meilleurs résultats à l'école que les garçons.
De nombreuses études ont été conduites, depuis l'avènement de la neurobiologie, pour tenter de débusquer les différences cérébrales entre hommes et femmes. Tout et n'importe quoi a été dit, et le n'importe quoi est joyeusement passé dans l'imaginaire collectif. Des âneries sur les connections entre neurones supposées différentes entre les deux sexes ou la capacité à utiliser un hémisphère, un autre, ou les deux, sont utilisées tout à fait innocemment par le Français (très) moyen pour justifier ce qui l'arrange et ce qui ne remet pas en question ses préjugés. Par contre, le fait que la plupart de ces études aient été infirmées n'est pas connu du grand public.
L'article a également la grâce de rappeler que le cerveau n'est pas totalement construit à la naissance, ce qui suggère que l'environnement peut influer sur son développement. La question de la différence hommes/femmes (si tant est qu'elle soit significative) ne trouvera donc pas de réponses en examinant cet organe, mais en observant l'éducation qu'on donne aux enfants. L'éducation donnée aux filles a l'avantage (faut bien qu'il y en aie un !) de convenir à ce qui est demandé à l'école : être sage, écouter ce qu'on dit et bien travailler. On les surveille plus, et, les enseignantes étant majoritairement des femmes, elles trouvent plus facilement un modèle auquel s'identifier. L'identification et la croyance en une douceur et une empathie supérieures à celles des hommes les conduiront à s'orienter vers des carrières où elles pourront prendre soin des autres (médecine, éducation...).
Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives de prouver que les femmes étaient par nature comme ci ou comme ça ont échoué. Par contre, les théorie sociologiques marchent bien. Pourquoi une bonne partie de la population, avec l'aide des médias, s'accroche-t-elle encore à l'idée que notre naissance impose nos choix de vie et nos priorités ? Pourquoi continue-t-on à pousser nos enfants dans une voie qualifiée de naturelle ? Pourquoi rejette-t-on ceux et celles qui tentent simplement de vivre de la manière qu'ils ont choisie ? Est-il si difficile d'accepter nous sommes des individus avant d'être des animaux gouvernés par nos hormones ?
De nombreuses études ont été conduites, depuis l'avènement de la neurobiologie, pour tenter de débusquer les différences cérébrales entre hommes et femmes. Tout et n'importe quoi a été dit, et le n'importe quoi est joyeusement passé dans l'imaginaire collectif. Des âneries sur les connections entre neurones supposées différentes entre les deux sexes ou la capacité à utiliser un hémisphère, un autre, ou les deux, sont utilisées tout à fait innocemment par le Français (très) moyen pour justifier ce qui l'arrange et ce qui ne remet pas en question ses préjugés. Par contre, le fait que la plupart de ces études aient été infirmées n'est pas connu du grand public.
L'article a également la grâce de rappeler que le cerveau n'est pas totalement construit à la naissance, ce qui suggère que l'environnement peut influer sur son développement. La question de la différence hommes/femmes (si tant est qu'elle soit significative) ne trouvera donc pas de réponses en examinant cet organe, mais en observant l'éducation qu'on donne aux enfants. L'éducation donnée aux filles a l'avantage (faut bien qu'il y en aie un !) de convenir à ce qui est demandé à l'école : être sage, écouter ce qu'on dit et bien travailler. On les surveille plus, et, les enseignantes étant majoritairement des femmes, elles trouvent plus facilement un modèle auquel s'identifier. L'identification et la croyance en une douceur et une empathie supérieures à celles des hommes les conduiront à s'orienter vers des carrières où elles pourront prendre soin des autres (médecine, éducation...).
Jusqu'à maintenant, toutes les tentatives de prouver que les femmes étaient par nature comme ci ou comme ça ont échoué. Par contre, les théorie sociologiques marchent bien. Pourquoi une bonne partie de la population, avec l'aide des médias, s'accroche-t-elle encore à l'idée que notre naissance impose nos choix de vie et nos priorités ? Pourquoi continue-t-on à pousser nos enfants dans une voie qualifiée de naturelle ? Pourquoi rejette-t-on ceux et celles qui tentent simplement de vivre de la manière qu'ils ont choisie ? Est-il si difficile d'accepter nous sommes des individus avant d'être des animaux gouvernés par nos hormones ?
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