lundi 2 janvier 2012

L'étrange Noël de Mme Jacques

Il était presque six heures quand Aurélie, Stéphane et leur fils de six mois sonnèrent à la porte de Cécile et Julien. Aurélie ne comprenait toujours pas comment elle avait pu accepter de passer Noël avec sa sœur et sa mère. Comme tous les ans, elle se promettait de passer les fêtes de l'an prochain à l'étranger. Comme tous les ans, elle savait qu'elle ne tiendrait pas sa promesse.
Matthieu ouvrit la porte. Stéphane avait visiblement du mal à supporter ce petit garçon agressif, bruyant, malpoli et turbulent. Cette fois encore, il fit la grimace quand Matthieu ouvrit la porte grimé en pirate, avant de s'enfuir sans même un bonjour en hurlant en direction de la cuisine "ça y est, c'est fait !". Il disparut dans sa chambre. Chloé passa sa tête surmontée de boucles blondes par la porte de la cuisine et se précipita vers sa tante. De ses petites mains potelées couvertes de farine, elle prit leurs manteaux, et les guida vers le salon orné d'une myriade de décorations de Noël toutes plus mièvres les unes que les autres. Chloé s'assit sagement sur le canapé en contemplant bébé Louis.
Cécile rejoignit bientôt sa sœur et son beau-frère, s'excusant de son retard, "mais vous comprenez, il y a tant à faire..." Stéphane sortit les cadeaux et s'affaira à les déposer sous le sapin. Aurélie, un peu contrariée de voir Stéphane l'abandonner avec Cécile, répondit avec désintérêt aux multiples questions de sa grande sœur sur l'alimentation du bébé, sur la fréquence à laquelle il remplissait ses couches, sur la marque de celles-ci, sur la cicatrisation de la vulve de la jeune mère... Elle parvint finalement à faire cesser la discussion en se dirigeant vers la cuisine pour saluer sa mère, qui, les mains occupées dans le croupion de la dinde, réclamait à grands cris son petit-fils. Aurélie songea brièvement qu'elle tombait de Charybde en Scylla : si Cécile donnait volontiers des conseils, Josiane Jacques, née Renaud, excellait dans la délivrance de reproches. Cette fois, petit Louis avait trop grossi aux yeux de sa grand-mère : il fallait le nourrir moins. Pour ne pas devoir répondre, Aurélie prétexta devoir vérifier la couche du bébé ; Cécile se proposa pour le faire, et elle saisit le bébé qu'elle emporta dans sa chambre où elle avait préparé spécialement pour son neveu adoré une table à langer. Aurélie se trouva chargée par sa matriarche de mère de beurrer la dinde.
Lorsqu'elle parvint à s'extraire de la cuisine, elle trouva Stéphane et Julien assis dans le salon, sirotant un Martini et commentant l'actualité de l'automobile. Aurélie s'affala dans un fauteuil et, voyant que personne ne le lui proposait, elle se servit un Martini. Stéphane, d'un air coupable, lui tendit le bol de chips.
Comme Josiane appelait à l'aide, Cécile passa en courant dans le salon, posa le bébé dans les bras de sa mère, et courut en cuisine. Ne voyant arriver que son aînée, Josiane lança, d'un ton furieux : "tu pourrais aider !". Stéphane, les yeux pétillants de malice, lui répondit : "oui, c'est vrai, belle-maman, que puis-je faire ?". Josiane haussa les épaules et referma la porte de la cuisine. Aurélie sourit à son compagnon avec tendresse.
Louis s'agita sur les genoux de sa mère. Aurélie, machinalement, ouvrit son chemisier, ignorant délibérément le regard de Julien où se lisait une gêne teintée d'un dégoût mal dissimulé. Cécile s'était étonnée qu'Aurélie allaite son fils, elle qui n'avait aucun instinct maternel, et avait conçu une certaine jalousie en la voyant exécuter cette tâche avec aisance et naturel, elle qui n'avait pu, malgré les conseils empressés de Josiane, allaiter que quelques mois avec de grandes difficultés.
La dinde ayant été enfournée tard, on décida d'ouvrir les cadeaux pour patienter avant de passer à table. Josiane et et Cécile quittèrent la cuisine, pour de bon cette fois. On appela les enfants qui quittèrent leurs chambres en criant de joie. Matthieu se jeta sur les paquets, tandis que sa petite sœur, un peu en retrait, les contemplait avec bonheur.
"C'est vrai, c'est pour moi ? bredouillait-elle en rougissant. Tout ça pour moi ?"
Aurélie sourit.
"Mais oui, mon petit cœur, tout ça, c'est pour toi. Regarde, il y a ton nom sur ce paquet."
C'était un paquet soigneusement emballé de papier coloré, orné d'une masse de boucles de bolduc doré évoquant vaguement un tas de choucroute, portant une étiquette de carton ivoire sur lequel on pouvait lire, tracées à l'encre pailletée dans l'écriture impeccable de Cécile, les lettres C.H.L.O.E. La petite fille tenta d'ouvrir le paquet en prenant garde de ne pas trop déchirer le papier, n'y parvint pas, céda, et déchiqueta avec frénésie le paquet confectionné par sa mère pendant ses heures d'insomnie. Elle y trouva une charmante poupée qu'elle caressa avec satisfaction. Derrière elle, Matthieu avait déjà ouvert le cadeau de sa grand-mère, des livres qu'il avait abandonnés avec déception, et s'attaquait à celui de sa tante et de son oncle. Aurélie tendit à Chloé le cadeau qu'elle lui avait choisi : la petite fille y trouva un jeu de construction et ses yeux s'arrondirent.
"C'est vraiment pour moi ?
- Mais oui, ma puce. C'est marrant, de construire des maisons, des voitures...
- Tu sais, murmura Chloé, j'en avais envie, mais Maman m'a dit que c'était un jeu de garçon...
- Non, ma chérie, j'ai joué avec ça quand j'étais petite, et tu vois... Je suis devenue une grande fille !"
Chloé embrassa sa tante avec effusion, bientôt remplacé par Matthieu que ses parents avaient sommé de remercier les généreux donateurs d'une panoplie de docteur.
"Ben oui, Matthieu, docteur c'est un beau métier !" lança Stéphane, pharmacien de profession.
Cécile leva les yeux au ciel en silence. Sa sœur et son beau-frère, pour elle, étaient des gens aux idées bizarres, et elle avait renoncé à dire quoi que ce soit pour éviter les conversations interminables. Comme d'habitude, elle saurait bien faire comprendre à ses enfants que certains jouets devaient être dédaignés.
Le bébé ne fut pas oublié. Il reçut des vêtements en tailles variant du 9 au 18 mois, bleus, bruns, ocre, portant des messages qui se voulaient mignons. Aurélie sourit avec lassitude devant le pyjama bleu "je suis fort comme papa". "Ben il est pas dans la merde !" commenta Stéphane en riant franchement.
Matthieu brancha sa nouvelle console de jeu avec l'aide de son père, tandis que Chloé, les yeux brillants, empilait ses blocs dans un coin du salon. La voie était libre pour que les adultes échangent leurs présents. Cécile reçut de son mari un ensemble de verrines qui la fit glapir de joie. Feuilletant le livre de recettes qui lui rappelait les dînettes de son enfance, elle observa du coin de l’œil Aurélie et Stéphane échanger un casque de moto (pour elle) et une écharpe en cachemire (pour lui). Elle était on ne peut plus heureuse de constater que sa petite sœur, malgré le handicap de son absurde refus de se comporter comme une vraie femme, ait trouvé en Stéphane un compagnon qui lui convenait (et d'ailleurs, tant mieux pour lui, cette femmelette n'aurait pas pu se caser ailleurs), mais elle craignait que Louis n'en pâtisse.
Josiane avait fait simple : des bouteilles de vin pour les hommes, des chocolats pour les femmes ; Aurélie et Stéphane échangèrent un clin d’œil, se promettant de partager leurs cadeaux devant un bon film. Les deux sœurs s'échangèrent des présents qui, leur semblait-il, seraient utiles pour soulager leurs maux : Cécile reçut un livre expliquant les différences entre les cerveaux de filles et de garçon, et Aurélie un bon pour une séance de relaxation dans un spa réputé. Cécile se réjouit de pouvoir trouver une explication scientifique à ses observations de mère attentive, sans savoir à quel point le livre la bouleverserait ; Aurélie se surprit à trouver qu'une heure de massage la tentait furieusement, bien qu'elle ait toujours pensé que c'était une perte de temps. Elles se remercièrent sincèrement.
Josiane déballa ses paquets avec détachement : encore des babioles inutiles, songea-t-elle, qui allaient prendre la poussière dans ses placards. Aurélie avait fait réaliser un album photo sur un site internet quelconque avec des photos de famille. Le résultat était très joli. Cécile, elle, avait trouvé un livre présentant des photographies de mode des années 60 à 90. Sur la couverture trônait un mannequin pulpeux qui ferait tomber en syncope un styliste des années 2000, posant dans un maillot de bain à rayures. Josiane aurait aimé ressembler à une telle femme, être admirée, aimée. Au lieu de cela... Elle feuilleta l'album photo et vit défiler sa vie. A 19 ans, son mariage avec un homme qu'elle croyait aimer, abandonnant son rêve d'ouvrir une boutique de vêtements, car Bernard ne voulait pas qu'elle travaille. A 20 ans, la naissance de Cécile puis, à 22 ans, celle d'Aurélie. Les biberons, les couches, et le mari qui travaille tard. Des photos montraient Bernard souriant avec Cécile sur les épaules, Josiane épuisée avec Aurélie dans les bras, Cécile imitant sa mère avec un poupon. Puis les vacances, offertes par Bernard qui lui assurait que Josiane allait enfin pouvoir se reposer. Une photo prise par Bernard montrait Josiane et les filles pique-niquant sur une aire d'autoroute devant la 205 blanche pleine à craquer. Puis, Josiane revit Bernard dormant sur la plage, et la caravane où elle avait effectué les mêmes tâches qu'à la maison, mais sans l'aide de l'électroménager. C'était au retour de ce séjour que Bernard l'avait insultée pour la première fois. Elle n'était jamais contente, elle l'avait poussé à bout. Josiane referma l'album, et ses yeux se posèrent sur le livre qu'Aurélie feuilletait machinalement. Les photographies les plus récentes présentaient des femmes dénudées dans des poses lascives. A côté de Stéphane, Chloé était revenue s'occuper de sa poupée, pendant que Matthieu pilotait une voiture virtuelle pétaradante en vociférant. Julien se moquait de Cécile qui plaçait sur la table des décorations aussi brillantes qu'inutiles. La manière dont il haussa les épaules donna à Josiane une furieuse envie de le gifler.
Cette colère était familière à Josiane. Comme à chaque fois, elle l'ignora, songeant qu'elle s'inventait encore des problèmes pour rien. Si les autres ne disaient rien, pourquoi dirait-elle quelque chose ? Seule Aurélie semblait relever le comportement de Julien à l'égard de sa famille et l'inertie de celle-ci, mais Josiane savait que sa fille en rajoutait. D'où venait cette haine de la féminité qui rongeait sa fille, Josiane n'en savait rien, mais elle avait sans doute raté quelque chose et elle s'en voulait.
La sonnerie du four tira Josiane de ses méditations. La dinde à la peau dorée et luisante, les pattes charnues ouvertes, décapitée et offerte lui rappela furieusement les mannequins du livre de mode. Quelle étrange Noël, songea-t-elle. Aurélie est devenue une mère allaitante, Chloé construit des avions en Légo et Stéphane porte des écharpes en cachemire. Et moi, poursuivit-elle, je vieillis en regardant Cécile commettre les mêmes erreurs que moi, sans même savoir comment l'en empêcher.


18 commentaires:

  1. Ouch, un billet qui remue les méninges et les sentiments, un sentiment de déjà vu, voire déjà vécu, mais aussi d.en être sortie, tout en essayant d'éviter à mes filles d'y tomber. Terriblement banal aussi. Je sens que je vais cogiter ce soir...

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  2. @ verobirdie : Félicitations pour en être sortie ! C'est l'essentiel. Et sans ça tu n'aurais pas pu protéger tes filles.

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  3. bon, ben moi ce qui me fend le coeur c'est d'imaginer la vie atroce de la dinde qui finit dans un plat de fête...

    en plus, j'aime pas la viande... d'ailleurs on fait pas de réveillon ni a noël ni au premier de l'an chez moi. et vu mes moeurs d'ascète aucune femme n'a jamais tenté de vivre avec moi... donc voilà hein... je garantis une totale non reproduction culturelle.

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  4. Je suppose, au regard de l'absence de signature, que tu as construit toi-même ce récit. Bravo ! Voilà exactement le genre de contenus que j'aimerais trouver dans les romans que je lis. Juste une question: c'est de la pure fiction ou tu t'es inspirée d'un événement personnel ?

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  5. @ Paul : héhé, je savais bien que quelqu'un verrait quel est le véritable personnage principal de ce récit !

    @ Héloïse : oui, je l'ai écrit. Peut-être que je continuerai à écrire de petits récits sur cette famille de temps en temps.
    C'est de la pure fiction, même si j'ai mis beaucoup de moi en Aurélie. Ma famille est bien plus agréable que ça.

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  6. Texte tres emouvant, prenant. Je me retrouve dans Aurelie et meme si ma famille n'a rien a voir avec celle-ci, j'ai pu retrouver certains petits details, certaines incomprehensions face a notre vie de couple.
    Ca sonne comme un debut de roman. Vivement la suite ! Et merci de nous offrir de si jolis textes.

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  7. ça secoue, tout ça.
    Merci Kalista, je crois que je ne le dirais jamais assez, de faire des articles si vrais.
    Encore bravo, comme toujours =) !

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  8. Une belle histoire qui donne à réfléchir.

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  9. @ La Grande Blonde : Merci !
    Je ne sais pas s'il y aura une suite, mais j'ai en tête quelques tranches de vie mettant en scène Cécile.

    @ Emily : Merci !
    C'est marrant, je n'ai voulu secouer personne. Juste pousser à réfléchir avec un récit un peu amer...

    @ Cléophis : Je pense beaucoup à toi en écrivant les histoires de maman, tu sais !

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  10. ben oui hein, moi la dinde, ça me semblait criant de souffrance dans tout ça...

    bon à part ça, je tente de lancer un blog sans prétention d'opinion prise de tête auquelle personne ne comprends rien, voire de n'exprimer que des choses simples, gentilles et souriantes.

    Si

    c'est dans le cadre de ma thérapie d'adaptatiopn au monde humain.

    http://paul.kegtux.org

    à suivre : suis pas sûr d'y arriver.

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  11. Je conseillerais à cette famille teeeellement traditionnelle de commencer par renoncer à la dinde de Noël, comme prémisse au chamboulement culturel, ça lui ouvrirait, j'en suis certaine, des perspectives intéressantes : libération des femmes de la cuisine en se trouvant un parent ou un invité mâle végé qui prendrait la cuisine en charge, et arrêt de la culpabilité maternelle et des jouets genrés ? Un peu de non conformisme dans une fête ultra codée et obligatoire... qui fait du mal à tout le monde :))

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  12. @ Hypathie : hélas, le conformisme (pompeusement nommé "tradition") est à la base des fêtes.
    Mais non, Noël ne fait pas de mal à tout le monde ! Les distributeurs de jouets et de bouffe se font des sous, ils ont de quoi être contents ! D'ailleurs ils n'ont pas envie que ça s'arrête et ils nous bombardent volontiers de pub, dès octobre, pour être sûrs qu'on va con-sommer !

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  13. Salut,
    Sympa ton histoire, heureusement que tu l'a imaginée car moi tout ce barouf ça me stresserais à donf ... Déja que je me remet d'un mal de crane horrible, (libido, essence de vie, mana, etc a 0 voir dans le rouge vif).
    Ça faisait quelques semaines que j'avais l'impression d'avoir perdu plus de la moitié de mon cerveau, voir d être devenu (temporairement) quasi amnésique, probablement le changement de genre, plus divers stress y compris IRL, et petits soucis, et en plus depuis 10 ans Healcraft est un personnage féminin, mais ça fait trop longtemps que je l'ai plus jouée en jeu online donc j'ai plus trop son "feeling".
    Ca parait étonnant mais il faut le voir dans le contexte du NoLiFe, c’est une période, j'en change régulièrement(de périodes) mais ça prends un peu de temps.
    Sinon résultat des courses, en 6 mois j'ai compris pas mal de trucs sur les genres (et même perdu au moins 12 kilos mais c’est mieux maintenant vu que j’étais devenu trop gros^^) et j'ai vraiment pendant un moment réussi à m'auto-analyser, mais c’est dur à expliquer, enfin faut dire que ça faisait déjà quelques années que je cogitais sur la nature humaine aussi, dans le contexte de la deuxième version de mon roman :)

    Enfin déja le truc que j'avais bien remarqué dans les jeux de rôle online c'est que pas mal de joueurs prennent leurs perso pour l'incarnation d'eux même, alors que moi, la plupart du temps les mâles me prenaient pour une fille ^^ ou ne savaient pas du tout.
    Et j'ai réellement constaté une évolution des mentalités chez les plus jeunes dans ces communautés.
    Sinon, faut sérieusement que je me sorte de ma période (NoLiFe) actuelle, la j'ai mon fourgon à revoir et à réviser de A a Z(je pourrais le faire chez un mécano mais j'ai pas confiance, surtout si je compte faire un tour vers Lille un de ces 4 ;) ).
    Et plein de trucs divers à faire dans plein de domaines aussi, j'aurais aimé me remettre au dev C++, mais a 35 ans c'est plus aussi facile qu'a 25, je me rappelle les innombrables nuits blanches à bosser sur des codes source, mais pour cela il faut être hyper zen et concentré dans le contexte, je me vois mal bosser sur un moteur 3D en ce moment :(
    J'ai découverts plein de trucs dans le domaine du cerveau vu que j'avais analysé pas mal de truc en temps réel mais faut que je récupère, la faut que je me change vraiment les idées avant de revoir ça de façon neutre...
    Dommage que j'ai pas pu aller aussi loin que je voulais quand je le pouvais pour diverses raisons. Mais en çe moment ça me donne trop mal à la tête de lire, faudrait que je me relises quelques romans de science fiction ou fantastique pour me changer les idées en fait :(

    Je continue un peu mes vacances d'internet et je me remet à mes bricolages et autre ...
    Bonne continuation.
    @++

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  14. Ps : Dédicace à toutes/tous en fait dans la news de mon site (mais j'avais pas trop la place de mettre tout le monde de l'histoire )
    Sinon aussi à Antisexisme en fait, parcequ'elle le vaut bien quand même et tout ça ç'est quand même un peu pas mal grâce a elle. (même si bon hein... m'enfin pas grave...)
    Ca me rappelle d'ailleurs que j'ai déjà vécu 2*1 année a Montpellier, ç'est une ville Magnifique :)
    A suivre...

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  15. @Kalista : en général, quand je dis que quelque chose m'a secouée, c'est qu'il m'a fait réfléchir par la même occasion^^
    Ah mais alors, pas un mot sur la nouvelle campagne d'Osez le féminisme sur ton blog ?

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  16. @ Emily : désolée, je suis un peu à la rue en ce moment, j'ai beaucoup de boulot. Je ne suis même pas allée voir le site de la campagne. Il y a aussi la campagne "les femmes, on s'assoit dessus ?" qui aurait mérité un billet. J'espère pouvoir me reconnecter les neurones dans quelque temps.

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  17. @Kalista : pas de problèmes, je comprends tout à fait. C'était juste au cas où, je sais pas, tu l'aurais ratée ?
    Je ne connaissais pas cette cmpagne là, tiens, je vais aller voir. Merci !
    Bon courage pour ton boulot et tout le reste !

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  18. @ Kalista : C'était la campagne http://www.egalite2012.fr ! J'avais mis le lien le jour même sur mon site :)
    Heureusement qui y en a qui suivent ^^

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